L'élégance
et le charme du Paris romantique...
Une
lumière irréelle, une exquise remontée dans le temps
Un passage à l'origine des premières galeries commerciales parisiennes
Parcourir la Galerie Vivienne, c'est se plonger dans le Paris de la Belle-Epoque. Comme si le temps s'était arrêté.
A l'abri des intempéries, chauffée et éclairée, la Galerie Vivienne a vu naître les premiers commerces modernes. Le client se sent choyé, il parcourt un lieu qui le flatte et l'honore.
LA GALERIE VIVIENNE
La fin du Premier Empire voit naître de nouvelles formes de commerces, inspirées de la mode orientaliste initiée par Bonaparte à son retour d'Egypte. Les promoteurs immobiliers sont séduits par l'architecture des marchés arabes qui regroupent plusieurs catégories de commerçants. Ils imaginent les premières galeries commerciales, construites à l'abri de la pluie et du mauvais temps, chauffées et éclairées au gaz. La première installation éclaire le passage des Panoramas à Paris en 1816.
C'est un dénommé Marchoux, président de la Chambre des notaires qui prend la décision de construire une galerie en 1823. Il achète le 4 de la rue Neuve des Petits Champs et le 5 passage des Petits Pères pour y percer un passage couvert. Les travaux commencent sous la direction de l'architecte François-Jean Delannoy. Au terme « passage » jugé trop populaire, on lui préfèrera celui de « galerie ». D'abord baptisée Marchoux, elle prendra vite le nom de Vivienne.
La découverte de Pompéi inspire la décoration néo-classique de la Galerie. Caducée de Mercure, ancres, cornes d'abondance ornent les murs. Déesses et nymphes dansent dans les rotondes, à l'abri sous la longue verrière qui éclaire le passage. Au sol, les sublimes mosaïques signées Giandomenico Facchina en font indéniablement l'un des plus beaux passages de Paris.
Des bottiers, des tailleurs, des merciers, des marchands d'estampes s'installent dans une galerie qui va connaître un succès considérable jusqu'à la fin du Second Empire.
Lorsque Lucien Legrand s'y installe en 1972, la galerie est tombée en désuétude. Elle renaîtra de ses cendres quelques années plus tard, notamment avec l'arrivée de Jean-Paul Gauthier et Yuki Torii en 1986 puis celle de Nathalie Garçon dans les années 90.
Plus de 140 ans plus tard, Legrand poursuit la destinée de la célèbre galerie commerçante.